[Réception de Robert Batailly dans l'Ordre national du...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPTP0318 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 10 x 15 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : Mairie du 8e arrondissement de Lyon, 12, avenue Jean-Mermoz, Lyon 8e.
historique L'harmonie de Montchat et Monplaisir. La charcuterie et le beaujolais. Le portrait d'Herriot et la grande famille radicale. Quel beau décor pour honorer, le 21 décembre 1981, à la mairie du 8e arrondissement, l'adjoint Robert Batailly ! Il a effectivement reçu des mains de Raymond Barre les insignes de chevalier de l'ordre national du Mérite, au cours d'une cérémonie haute en couleurs, qui sentait bon la ville de Lyon dans ce qu'elle a d'historique et de vraiment typique. De nombreuses familles politiques étaient réunies, parfois en désaccord, souvent disloquées par la vie publique, mais toujours unanimes pour reconnaître la sincérité et le dévouement de l'adjoint au 8e de Francisque Collomb qui présidait la manifestation. Beaucoup de discours, de cadeaux, d'accolades très fraternelles émanant des compagnons de "l'ami Batailly". Parmi eux, Napoléon Bullukian, Etienne Coex, René Combe, André Blanc, Michel Noir, André Mure, le docteur Jean Baridon, Louis Vigneux, le préfet de région, M. Olivier Philip, et le président Louis Richerot. Joannès Ambre, adjoint aux affaires culturelles, n'eut aucun mal à plaider la cause de son collègue radical-socialiste : "Voilà un homme sur lequel on peut compter, car son attachement à l'oeuvre publique n'a d'égale que l'amitié solide et fraternelle dont il est capable en intimité". Francisque Collomb, sénateur-maire de Lyon, mais aussi président de la CoUrLy, dont Robert Batailly est l'un des conseillers, évoqua lui aussi "l'homme de terrain proche des réalités municipales". Quant à Raymond Barre, il rappela les circonstances qui l'ont amené à rencontrer un inconnu qui allait devenir "un appui amical, désintéressé et constant" en ajoutant : "Vous avez été à mes côtés pour m'aider à travailler dans la 4e circonscription lyonnaise avant et après le 10 mai. Votre fidélité est à l'image de celle de Lyon qui reste une ville solide à ses engagements. Une appartenance au parti radical-socialiste n'a pas empêché de longues conversations positives sur l'avenir de la France car nous sommes attachés sur le fond aux mêmes valeurs humaines..." Robert Batailly, vite remis d'une certaine émotion remercia ses collègues, ses parents et amis, son épouse Irène, qui lui ont d'ailleurs offert une magnifique bicyclette d'appartement. Il cita longuement Edouard Herriot pour sa théorie sur le désintéressement en politique ("la probité publique ne se sépare pas de la probité privée") avant de sacrifier les dernières minutes au buffet chaud et froid. Toute l'assistance s'est plue saluer aussi le caveau de la rue Feuillat où Robert Batallly maintient à bonne température les les meilleurs crûs et les plus durables amitiés... Source : "Distinction : Raymond Barre décore Robert Batailly" in Le Journal Rhône-Alpes, 22 décembre 1981.

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